Quand et pourquoi passer un examen psychotechnique pour le permis de conduire? 

Quand et pourquoi passer un examen psychotechnique pour le permis de conduire? 

Le permis de conduire est une obligation pour pouvoir circuler avec un véhicule sur les routes du monde entier. Cependant, il n’est pas toujours simple à obtenir et peut être retiré dans certains cas. L’examen psychotechnique fait partie des évaluations qui peuvent être nécessaires dans certains cas. Voici en quoi il consiste et dans quels cas on le recommande. 

Qu’est-ce qu’un examen psychotechnique? 

L’examen psychotechnique a pour but d’évaluer les fonctions logiques et psychomotrices. Il permet de s’assurer de l’aptitude du patient à la conduite. Il se compose de plusieurs exercices, comme par exemple : 

  • Un examen psychologique visant à comprendre la situation personnelle et professionnelle. 
  • Des exercices psychotechniques afin d’évaluer la stabilité des mains, la qualité des réflexes, la coordination des mouvements, la capacité attentionnelle et la vivacité intellectuelle. 

Dans quels cas passe-t-on un examen psychotechnique pour le permis? 

En principe, cet examen est prescrit lorsqu’un sujet s’est vu retirer le permis suite à un incident ou à un délit. Il a pour fonction de savoir si, oui ou non, il est apte à reprendre le volant sans compromettre sa sécurité et celle de riverains. 

Mais il peut également être demandé suite à un problème de santé. En effet, un AVC, une fracture, des troubles neurologiques ou encore des crises d’épilepsie peuvent compromettre les capacités à conduire correctement. 

Dans quels cas le permis n’est-il pas délivré?

En fonction des résultats, le permis peut ne pas être rendu à son propriétaire. C’est la cas si: 

  • Il a un temps de réaction trop long et les informations ne sont pas traitées assez rapidement. Cela compromet la capacité à avoir de bons réflexes, nécessaires dans de nombreuses situations. 
  • Il n’est pas capable de bien synchroniser ses mouvements, pouvant entraîner des difficultés dans l’exécution de certaines manœuvres. 
  • Il a une attention et des capacités cognitives déficitaires. Il ne peut donc pas rester attentif suffisamment longtemps pour assurer sa sécurité au volant durant de longs trajets. 
  • Il n’arrive pas à bien évaluer les proportions spatiales, rendant impossible le respect des distances de sécurité et le maintien d’un placement correct sur la chaussée. 
  • Il ne contrôle pas ses émotions et peut se montrer impulsif. Il devient alors dangereux car il peut manifester des comportements inappropriés sur la route. 
  • Il est victime d’une pathologie entravant son aptitude à la conduite. 

Quel que soit le motif, les résultats des examens sont envoyés à la commission médicale de la préfecture, qui sera chargée de trancher et de rendre le verdict final.