En quoi consiste l’automatisation des processus ?

À l’ère du numérique et des nouvelles technologies, l’automatisation des processus s’est développée pour nous faciliter le quotidien. Cette pratique consiste à utiliser des technologies pour réaliser des tâches chronophages et complexes, sans intervention humaine. Elle permet aux entreprises d’optimiser leurs ressources, d’améliorer leur efficacité, de réduire les erreurs, d’augmenter la satisfaction des clients et des employés, et de se différencier de la concurrence. Parmi les technologies utilisées pour l’automatisation des processus, on peut citer le RPA (Robotic Process Automation), l’IA (Intelligence Artificielle), le BPM (Business Process Management), etc. Dans cet article, nous verrons quels sont les avantages et les limites de l’automatisation des processus, ainsi que les perspectives et les tendances qui se dessinent dans ce domaine.

Les origines de l’automatisation des processus 

L’automatisation des processus est un terme qui puise ses origines à l’ère industrielle, où les machines ont commencé à remplacer le travail manuel. Cependant, cette pratique existait déjà dans les temps anciens de l’Antiquité, lorsque les Grecs et les Égyptiens concevaient des mécanismes autoguidés. Par la suite, avec l’avènement de l’informatique, automatisation des processus s’est étendue dans de nombreux domaines comme celui de la gestion, de l’administration, de la comptabilité, etc.

Son fonctionnement et ses étapes 

Pour l’automatisation des processus, on utilise des logiciels et des technologies afin de réaliser certaines tâches d’un processus métier qui sont normalement effectuées par un humain. L’objectif est de gagner en efficacité, en rapidité et en qualité tout en limitant les erreurs et les coûts. L’automatisation des processus est aussi un moyen de transformer numériquement son entreprise, en utilisant des technologies comme l’intelligence artificielle ou le machine learning. Ce qui permet une ouverture sur le sujet de l’IA et du RPA. Les étapes pour automatiser les processus sont les suivantes : 

  1. Cartographier les processus en place : en identifiant et en documentant les processus existants et en définissant les acteurs, les entrées, les sorties, les règles et les indicateurs de performance.
  2. Adapter les processus à l’automatisation : il s’agit de l’analyse des processus selon les objectifs de l’entreprise, et de la détermination des tâches qui peuvent être automatisées, en fonction de leur valeur ajoutée, de leur fréquence, de leur complexité, etc.
  3. Choisir un bon outil d’automatisation : il faut sélectionner le logiciel ou la technologie qui permettra d’automatiser les tâches identifiées, en tenant compte des besoins fonctionnels, techniques et financiers.
  4. Implémenter l’automatisation : en configurant et en testant l’outil d’automatisation, mais aussi en respectant les spécifications du processus et en s’assurant de sa fiabilité et de sa sécurité.
  5. Déployer l’automatisation : il s’agit de mettre en œuvre l’outil d’automatisation dans le contexte opérationnel, en formant les utilisateurs et en communiquant sur les changements.
  6. Évaluer l’automatisation : en mesurant les résultats de l’automatisation pour comparer les indicateurs de performance et identifier les points d’amélioration.

Les atouts et les limites de l’automatisation des processus

L’automatisation des processus comporte de nombreux avantages pour les entreprises. Elle permet notamment d’augmenter les performances et la productivité en faisant gagner du temps sur les tâches à réaliser tout en réduisant les coûts. De plus, cette pratique réduit considérablement les erreurs humaines, car elle permet d’obtenir des résultats plus précis. L’automatisation des processus permet aussi de libérer des employés et donc de faire des économies d’argent et de temps à travers l’optimisation de l’utilisation des ressources. De plus, l’expérience des collaborateurs et des clients est améliorée grâce à l’amélioration de la communication.

Cependant, l’automatisation comporte aussi certaines limites. Dans ce sens, on peut parler du fait que cette pratique peut causer des coûts initiaux très onéreux en raison des achats qu’elle engendre, de la maintenance et du matériel. Par ailleurs, elle peut être la cause de pertes d’emplois ou de la transformation du monde du travail (remplacement, modification des rôles et compétences des employés…). 

Les tendances de l’automatisation des processus

Parmi les tendances et les technologies innovantes qui permettent d’optimiser l’automatisation, il y a :

  • L’intelligence artificielle (IA). L’IA est utilisée pour analyser les données, détecter les anomalies, prendre des décisions, etc. Par exemple, l’IA peut aider à personnaliser les offres commerciales en fonction du profil et du comportement d’un client.
  • Le machine learning (ML), qui fait partie des branches de l’IA. Il permet aux machines d’apprendre à partir de données sans être explicitement programmées. Le ML peut être employé pour anticiper les besoins futurs, optimiser les processus, améliorer la qualité, etc. 
  • Le cloud computing (CC), qui est le partage d’équipements informatiques (serveurs, stockage, logiciels) sur Internet. Le CC permet aux entreprises d’accéder à des ressources informatiques sans avoir à investir dans des équipements physiques. Le CC peut être utilisé pour déployer rapidement et facilement des applications automatisées sur différents supports (ordinateurs portables, tablettes, smartphones).

Ces technologies innovantes offrent aux entreprises de nombreuses opportunités pour transformer leurs processus et créer de la valeur ajoutée. 

En conclusion, l’automatisation des processus est un levier essentiel pour la transformation numérique des entreprises, malgré ses limites. Elle repose sur le développement d’une culture du numérique au sein de l’organisation, ainsi que sur l’utilisation d’une combinaison diversifiée de technologies innovantes comme l’intelligence artificielle, le machine learning ou le cloud computing.